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DMLA : Dégénérescence maculaire liée à l'âge

DMLA : Dégénérescence maculaire liée à l'âge

Publiée le 02/10/2017 09:53

 

On estime à 8 % la part des Français concernés par la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Cette atteinte évolutive de la rétine affecte la vision centrale et altère fortement la qualité de vie. À défaut de guérir la maladie, une prise en charge peut la stabiliser et apprendre aux patients à exploiter leur potentiel visuel restant. Les précisions de Corinne Hachet, rééducatrice et conseillère technique basse vision à la Mutualité Française Mayenne-Anjou, à Angers.


Qu'est-ce que la DMLA ?

Corinne Hachet – La dégénérescence maculaire liée à l'âge ou DMLA est une atteinte de la vision centrale liée à l'altération de la macula, une toute petite partie de l'œil située au centre de la rétine. Elle est indispensable à la vision de précision et permet ainsi d'accéder à la lecture, à l'écriture, de reconnaître les visages, etc. Cette maladie apparaît à partir de 50 ans et voit sa prévalence augmenter avec l'âge : elle atteint 10 à 12 % des 55-65 ans et 25 à 30 % des plus de 75 ans. On estime que plus de 1,5 million de personnes âgées de plus de 65 ans présentent aujourd’hui des signes, même mineurs, de DMLA.


Justement, quels sont les signes de la DMLA ?

Corinne Hachet – On pense tous à la tache sombre qui s'installe au centre du champ de vision. Mais il ne s'agit que de la forme la plus évoluée de la DMLA.
Avant d'en arriver là, la pathologie commence par amoindrir l'acuité visuelle. Elle engendre une sensation d'assombrissement, une moins bonne perception des détails, des contrastes, du contour des objets… Les couleurs paraissent plus ternes, les choses plus floues. Les lignes droites peuvent aussi sembler déformées. Autant de signes qui doivent alerter et inciter à consulter un ophtalmologiste. Si la DMLA entraîne parfois une gêne très importante, elle n'entraîne toutefois jamais de cécité totale.


Peut-on soigner efficacement la DMLA ?

Corinne Hachet – Cela dépend de la forme de la maladie. La forme atrophique, dite sèche, représente environ 60 % des cas et ne bénéficie à ce jour d'aucun traitement. Elle se caractérise par la destruction des cellules photosensibles de la rétine et évolue plus lentement que la deuxième forme de DMLA, dite exsudative ou humide. Dans ce second cas, c'est l'apparition de petits vaisseaux, qui saignent et suintent sous la rétine, qui provoquent l'altération de la vision. La prise en charge de ce type de DMLA vise à stabiliser la destruction de la rétine et à supprimer les néovaisseaux qui se développent au fond de l'œil. Cela passe généralement par des injections de produits anti-angiogéniques, plus rarement par d'autres techniques, comme la photocoagulation au laser ou la photothérapie dynamique.


À défaut de pouvoir guérir la DMLA, peut-on la prévenir ?

Corinne Hachet – Les études scientifiques mettent en avant des grandes tendances en matière d'éléments favorisant la maladie, mais rien n'est encore très précis. Parmi les facteurs de risque, l'âge, bien sûr. C’est pourquoi il est conseillé de se faire dépister chez un ophtalmologiste tous les ans, à partir de la cinquantaine. Lui seul peut poser le diagnostic grâce à un examen du fond d'œil, éventuellement complété par une angiographie et une tomographie par cohérence optique (OCT). Parmi les autres facteurs de risque, la génétique, le tabac, l'obésité et une alimentation pauvre en fruits, légumes et Oméga 3.


Lumière bleue : attention danger !

Smartphones, tablettes, téléviseur, ampoules à LED… tous possèdent un fâcheux point commun : ils émettent de la lumière bleue. Certes, en très petite quantité, mais combien d'heures passons-nous sur nos écrans ? Le problème, c'est l'accumulation de cette exposition qui risque d'entraîner une augmentation du nombre de cas de DMLA dans les années à venir. Car les fréquences de la lumière bleue peuvent se révéler toxiques pour la macula et contribuer ainsi à sa dégénérescence. Pour vous en protéger,commencez par limiter le temps d'exposition. Impossible ? Alors optez pour le port de lunettes équipées d'un filtre conçu pour bloquer les longueurs d'onde délétères.


Vers qui doit-on se tourner quand on est atteint de DMLA ?

Corinne Hachet – En premier lieu, évidemment, vers votre ophtalmologiste. Au-delà des indispensables traitements médicamenteux qu'il vous prescrira, il peut être utile de discuter avec lui de la pertinence d'un bilan de la vision fonctionnelle avec un orthoptiste spécialisé en basse vision. L'objectif d’une telle prise en charge consiste à exploiter le potentiel visuel restant en s'appuyant sur la vision périphérique. Le patient sera alors adressé vers un centre de rééducation basse vision1.


Qui sont les professionnels de santé qui interviennent dans ce type de prise en charge ?

Corinne Hachet – Les équipes sont pluridisciplinaires. Outre des professionnels de l’optique (ophtalmologistes, orthoptistes, etc.), on trouve des rééducateurs en locomotion, des rééducateurs en activités de la vie quotidienne (AVJistes), des psychologues qui proposent des consultations individuelles ainsi que des groupes de parole pour accompagner les malades, et des assistantes sociales.

 

Quel est leur rôle ?

Corinne Hachet – L'idée est de mettre en place un travail de compensation et de rééducation pour développer ou exploiter différemment les capacités visuelles. L’orthoptiste, par exemple, apprend au patient à utiliser son potentiel visuel, à prendre conscience de ses limites, à trouver un bon éclairage et l’aide optique adaptée.

De leur côté, les AVJistes proposent des astuces pour que le patient puisse se débrouiller dans la vie courante (repères colorés sur le lave-linge pour bien repérer les programmes, étiquettes très contrastées sur les boîtes de conserve pour mieux les identifier, nappe unie plutôt qu'à motifs pour mieux distinguer les objets qui sont posés dessus…). Ils peuvent aussi recourir à des solutions techniques comme la synthèse vocale.

Quelle que soit leur spécialité, ces professionnels ont un rôle précieux pour faire face aux chamboulements induits par la maladie. Ce travail, mené en concertation, permet au malade de retrouver autonomie et confiance en lui et, ainsi, de moins dépendre d’autrui.

10/2017 - Vincent Delfau (Tribune Santé)